Création 2026 – Premières au Théâtre National de Bretagne en février 2026.

Dans un univers parallèle au nôtre, 7 interprètes forment un groupe de créatures en totale synergie, mystique et organique où chacun a sa juste place, indispensable aux autres. Cette communauté non identifiée est unie par une gestuelle commune, que Linda Hayford a imaginée en s’appuyant sur le « Shifting pop », écriture chorégraphique dérivée du popping dont elle est spécialiste. En jouant sur les contractions, les relâchés, les isolations musculaires et le poids du corps, elle crée ainsi des effets visuels – comme le slow motion (ralenti) – à même d’embrasser un imaginaire lié aux cinéma fantastique, à la science-fiction ou au jeu vidéo.

Linda Hayford est membre du collectif FAIR-E, co-directrice du CCN de Rennes et de Bretagne, artiste associée au CND, Centre national de la danse. Si Linda Hayford est reconnue comme une ambassadrice du popping, c’est dans la rencontre des genres et des postures que sa danse évolue. Avant tout adepte des danses debout inspirées du funk, elle entre en contact avec la hype, le popping, bien sûr, mais aussi le locking, le new style, puis la house sous l’impulsion de la grande variété des styles qu’exigent les battles en équipe.
Elle a fait partie du groupe Paradox-Sal, initié par Ousmane Sy et a dansé dans les pièces Queen Blood et One Shot.
À partir du croisement des esthétiques, Linda Hayford tend un fil entre de multiples états émotionnels et physiques et amorce une recherche esthétique portant sur la métamorphose au travers de son premier solo Shapeshifting (2016), puis du duo AlShe/Me (2019) aux côtés de son frère aîné, Mike Hayford. De cette recherche personnelle sur les états et les formes passagères, la chorégraphe invente et développe la gestuelle « Shifting Pop ». Cette gestuelle nourrit toutes les créations de la chorégraphe depuis 2015 et a vocation à être transmise « à chacun·e et à tous·tes » et à infuser les corps d’un nombre toujours grandissant d’interprètes.